La bâtisse initiale, restaurée, n’a que peu changé : un pavillon central et ses deux ailes asymétriques avec des ouvertures coté cour et parc.
Les anciens chais, ont eux été transformés en écuries. Son parc boisé abrite une flore variée (magnolias, cèdres du Liban, cyprès chauve, marronniers, etc) et se révèle également propice aux balades à pied.
Retour sur les 1001 vies du château à travers les siècles.
Du XVIe au XVIIIe siècle
On ne connaît pas avec certitude la date de construction du château de Belfort, néanmoins, on estime qu’elle remonterait au XVIe siècle. À cette époque, il appartenait à Arnaud Ferron.
Le château devient ensuite, au cours du XVIIe siècle la propriété de la famille Ségur. Sous Louis XVI, Belfort devient propriété du comte de Ségur de Cabanac, lieutenant général des armées du Roi.
IXXe siécle
À l’époque de Louis Philippe, début du IXXe, le château et le domaine appartenaient à M. de Courcy.
Le château devint le théâtre de grandes manoeuvres militaires au cours de l’été 1845 dirigées par le duc d’Aumale, fils de Louis-Philippe. Ces exercices militaires d’exception et la démonstration de modernisation de l’armée ont impressionné les personnes qui ont pu les observer. Il y organisa de nombreuses réceptions, et notamment une matinée dansante à l’automne 1845. Pavillons, salle de bal, buvette, salons accueillirent pour l’occasion de nombreuses personnalités locales. À la fin du IXXe siècle, le château est restauré par un maître d’oeuvre inconnu.
1850
C’est à peu près la date à laquelle le château pris les allures qu’on lui trouve encore aujourd’hui.
Racheté par M. Cellerier, négociant à Bordeaux, son pavillon central prend en hauteur et une toiture ardoise est installée. Les constructions basses alentours furent également restaurées.
À cette époque, le vignoble du domaine permet d’obtenir 40 à 50 tonneaux de vin, reconnu comme le premier cru de la commune, tant par sa quantité que sa qualité.
XXe siècle
Le château de Belfort, situé à proximité des camps militaires de Caupian, de Souges et de la poudrerie fût occupé par les Allemands au cours de la Seconde guerre mondiale.
C’est en 1961, que la commune en devient propriétaire et décide d’y établir un centre équestre. Encore en activité aujourd’hui, le site est exploité par l’UCPA dans le cadre d’une délégation de service public.
Des travaux de rénovation y ont été conduits en 2022.
Le saviez-vous600 000 euros ont été nécessaires aux travaux de rénovation entrepris en 2022 pour préserver ce témoin de l’Histoire et permettre d’y développer les activités hippiques. Création d’un espace d’accueil, de bureaux administratifs, d’une salle du personnel et d’un local archive dans l’aile Nord.
|