Campagne moustiques 2023Les bons gestes à adopter

Soyons secs avec les moustiques : ils vous pompent l’air... coupez-leur l’eau ! Pour éviter de faire de nos jardins et de nos balcons des paradis pour les moustiques, éliminons les eaux stagnantes grâce à quelques gestes simples.

  • Ranger : À l’abri de la pluie : les brouettes, seaux, pneus, jouets pour enfants, cendriers, arrosoirs, poubelles, outils de jardinage, casseroles, caisses, pots divers…
  • Vider : 2 fois par semaine tous les réceptacles qui ne peuvent être rangés (ou y mettre du sable) : coupelles sous les pots de fleurs, pots avec réserve d’eau, gamelles des animaux, plis de bâches couvrant les mobiliers, pieds de parasols, bouturages, éléments de décoration pouvant retenir l’eau (nains de jardin, cigales…), pluviomètres en plastique…
  • Curer : Pour faciliter les écoulements d’eau, curer les siphons d’évier ou lave-mains extérieurs, gouttières, chéneaux, rigoles couvertes avec grille, bondes d’évacuation…
  • Couvrir : Les récupérateurs d’eau, les fûts divers, les regards de descente d’eau pluviale, de façon complètement hermétique ou à l’aide d’un voilage moustiquaire fin.
  • Entretenir : Les piscines (bien doser au chlore), bassins (y mettre des poissons rouges), pompes de relevage, regards et bornes d’arrosage.
  • Jeter : Les boîtes de conserve, déchets de chantier...

Saint-Médard-en-Jalles rejoint le plan de démoustication de Bordeaux Métropole

Lutte contre les moustiquesLors du Conseil municipal du 30 septembre 2020, la Ville de Saint-Médard-en-Jalles a voté, à l’unanimité, l’adhésion au Plan de démoustication de Bordeaux Métropole pour la démoustication de confort, et rejoint, pour la première fois, d’autres communes de l’agglomération dans la lutte contre les moustiques sans produit chimique. 

Comment agit Bordeaux Métropole ?

  • Expertise du patrimoine naturel de la commune.
  • Suivi cartographique des parcelles communales et intercommunales.
  • Suivi des plaintes et signalements.
  • Suivi et conseil à l’habitant.
  • Utilisation de bio-insecticide lorsque l’élimination mécanique des gîtes larvaires devient impossible.

Dès à présent, les habitants qui subissent ce type de nuisances sont invités à se signaler via un formulaire auprès des agents de Bordeaux Métropole. Vous pouvez accompagner votre description de photos et vous recevrez en retour des conseils et recommandations, voire une visite à domicile si le sujet est jugé sensible. Une action, conjointe avec les habitants, primordiale pour lutter efficacement contre leur prolifération quand on sait que 80% des gîtes larvaires se trouvent chez les particuliers !

Différencier les moustiques

MoustiqueLe moustique traditionnel

  • Évolue et pique principalement la nuit.
  • Rapide et bruyant.

 

Moustique TigreLe moustique tigre

  • Vit en ville et dans nos jardins.
  • Évolue et pique majoritairement en journée.
  • Lent et silencieux.
  • Dangereux car il peut transmettre à l’homme des maladies comme la Dengue, le Chikungunya et le virus Zika.

Les actions au niveau communal

  • La Ville encourage et participe à la protection des prédateurs du moustique, comme par exemple les hirondelles, les chauves-souris, les grenouilles.
  • Les agents de la Ville ont reçu une formation sur le moustique (entretien des espaces verts, de la voirie et des bâtiments communaux).
  • Des aménagements des plans d’eau ont été réalisés aux Bords de Jalle afin de favoriser la présence de poissons et de grenouilles.

Pourquoi n’utilise-t-on pas de produits chimiques pour traiter plus efficacement ?

A ce jour, ce type d’éradication ne peut avoir lieu que s’il existe un risque sanitaire épidémique. C’est alors l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui décide de traiter le lieu d’habitation d’une personne, revenue en Métropole et porteuse du virus véhiculé par le moustique-tigre, comme ceux de la Dengue, du Chikungunia ou du Zika. 

Le problème doit se régler à la source, par l’élimination des lieux de ponte potentiels des moustiques et des gîtes larvaires !

Si de tels produits chimiques étaient utilisés dans les espaces publics, ils risqueraient d’affecter la santé des habitants et des animaux sauvages ou domestiques qui y circulent. Il en est de même pour les enfants jouant dans l’herbe, ramassant, par exemple, des branchages ou des cailloux lors des balades.

De plus, le traitement par épandage s’infiltrerait aussi dans les nappes phréatiques qui, sur Saint-Médard-en-Jalles, sont à très faible profondeur. Beaucoup de ces nappes dites « de surface » alimentent les champs captant présents sur la commune ainsi que les puits de riverains leur permettant d’arroser leur potager.

Il a également été démontré que ce type de traitement, bien qu’ayant un effet immédiat sur les moustiques présents à l’instant de l’épandage, n’empêcherait pas la prolifération de nouvelles larves dans les jours suivants. Ainsi, il est bien plus efficace de traiter le problème des moustiques à la source en empêchant la création de gîtes larvaires tout en respectant l’écosystème. 

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