Ils ont tous les quatre passé leur enfance à Saint-Médard-en-Jalles et en gardent de bons souvenirs. Sans le savoir, certains ont fréquenté les mêmes établissements... École de Gajac, collège François Mauriac, lycée Sud-Médoc… "On a même été ensemble à l'ASSM gym !" rigolent Matt et Lilou. Coïncidence ?

"Après le collège, j'allais souvent manger en bords de Jalle avec mes amis", nous confie Louane. "Et moi, j'y allais fréquemment pour voir mon frère s'entraîner et jouer au rugby", ajoute Lilou. "Mon activité préférée quand j'étais plus jeune, c'était de faire le tour de mon école à vélo, alors que je n'aimais pas forcément aller à l'école !" blague Matt.

Les débuts sur les planches à Saint-Médard-en-Jalles

Après l'essai de différents sports, Lucie et Lilou ont commencé la danse entre 5 et 6 ans, à l'École municipale de danse. "J'ai toujours des contacts avec Annabel, la professeure de danse et avec des amis de l'école municipale de danse. On s'écrit fréquemment", se réjouit Lilou. Matt et Louane ont, quant à eux, commencé la danse à Corbiac, au sein de l'association Ca'danse. "J'appelais ma professeure raclette car je n'arrivais pas prononcer son nom, pourtant, j'avais 6 ans !", avoue Louane. "Quant à moi, j'ai commencé tard, j'avais 10 ans. Je me souviens de mes profs, Amine et Aurélie", ajoute Matt.

Léa, leur professeure, a toujours fait de la danse, commençant par le modern jazz. Depuis 15 ans, elle enseigne les danses urbaines à l'école d'Eysines.

"Nous sommes très souvent à l'école de danse. Nous finissons les entraînements entre 23h et 3h du matin. Mais nous sommes bien ici, c'est une seconde famille". C'est donc un défi quotidien pour ces quatre jeunes et les parents qui les accompagnent pour s'organiser entre les cours et les répétitions.

Pour Léa aussi, c'est un défi quotidien : "je travaille deux fois plus pour gérer mon planning entre les répétitions, les entraînements et ma vie de famille. C'est une passion, et j'ai de la chance d'être aussi bien accompagnée par mon conjoint" . Son inspiration pour les chorégraphi lui vient de ses expériences, des compétitions à l'international et des voyages, qu'elle retransmet ensuite aux élèves.

 "Ce sont des expériences inoubliables et surtout très enrichissantes."

De Saint-Médard aux États-Unis, une histoire de passion et de détermination

"Nous avons commencé en participant à l'émission française en 2021, où nous sommes arrivés deuxièmes. En 2023, l'émission nous a appelé pour que l'on participe à la 18ᵉ édition. Et là, tout s'est enchaîné : les dates, les entraînements, les qualifications. Mentalement, c'était compliqué, physiquement aussi." Mais l'équipe de danseuses et danseur a tenu bon jusqu'à arrivée en finale !

En effet, cela a d'abord commencé en mars, avec les qualifications pour America's got talent, puis la finale en septembre. Entre-temps, il y a eu les qualifications en juin pour l'Espagne, puis la finale française, en décembre. Bref, l'équipe n'a pas arrêté durant cette période. En France, les qualifications se sont déroulées en septembre, la demi-finale en novembre, juste après celle d'Espagne et la finale en décembre. Mais le travail paye, car nous avons eu des goldens buzzers à chaque fois !

 "Cette finale, c'était une belle revanche sur notre première participation en 2021 !"

"On apprend des autres parce qu'on vit ensemble, tout en étant autonomes. On a de la chance de pouvoir vivre tout ça aussi jeune. Et puis, on était sans les parents, et ça, c'était trop cool ! " s'exclament les danseurs.
"Je suis très sentimentale, ces jeunes ce sont mes grands bébés, ils grandissent avec nous, ils nous apportent beaucoup de joie et de partage. On a des liens très forts, à tel point que c'est parfois compliqué de les coacher", se confie, pour finir, Léa.

En attendant leur prochain trophée, nous souhaitons une belle continuation dans cette aventure humaine qu'est la danse à nos jeunes, qui ont su avec persévérance démontrer leur incroyable talent !