Passionnée d’art depuis son plus jeune âge, Mathilde a grandi à Saint-Médard-en-Jalles avant de parcourir la France pour se spécialiser dans la restauration du patrimoine. Son parcours l’a menée jusqu’au chantier de Notre-Dame de Paris, une expérience marquante dans sa carrière.
Originaire d’Hastignan, Mathilde a effectué sa scolarité au collège François Mauriac. Elle garde de très bons souvenirs de son enfance, entourée de ses sœurs. Un lieu l’a particulièrement marquée : la médiathèque, où elle aimait passer du temps.
« Saint-Médard-en-Jalles est un joli carrefour entre la ville et l’océan, ce qui rend l’environnement très agréable ! » confie-t-elle. Elle y revient régulièrement, même si elle souhaiterait pouvoir y passer plus de temps.
Une expérience inoubliable sur le chantier de Notre-Dame de Paris
En 2022, Mathilde rejoint le chantier de restauration de Notre-Dame de Paris avec l’atelier Marc Philippe/Arcoa, pour une mission de trois ans. Elle intervient notamment sur la chapelle Saint-Jean et la clôture du chœur nord.
Mais ce qu’elle retient surtout, c’est l’ambiance du chantier : « C’est incroyable comme tout le monde se coordonne et avance ensemble, comme une fourmilière. »
« C’était un chantier incroyable, tant sur le plan humain que technique ! », se souvient-elle. Avant chaque intervention, un travail minutieux de recherche est nécessaire pour comprendre l’histoire de l’œuvre et les matériaux utilisés. « Restaurer une œuvre implique un important travail de recherche, notamment pour combler les manques et comprendre ce qu’était l’œuvre à l’origine. »

D’autres projets et un retour envisagé en région bordelaise
Après Notre-Dame, Mathilde a participé à la restauration de l’atelier du peintre Gustave Courbet à Ornans et à des interventions sur des collections du Musée d’Aquitaine.
Actuellement, elle travaille sur plusieurs projets : la restauration d’œuvres dans une église à Villenave-d’Ornon, une peinture à l’Hôtel-de-Ville de Montluçon, ainsi que divers tableaux.
Et pour la suite ? « J’aimerais revenir dans ma région natale, et pourquoi pas ouvrir un atelier ! », Conclut-elle avec enthousiasme.